mercredi 10 juillet 2013
lundi 24 juin 2013
Défisciences - Crédotique
Site d'idées reçues
Association CorteX
Science et Pseudo-sciences
Observatoire zététique
Association CorteX
Science et Pseudo-sciences
Observatoire zététique
Notre
mémoire contient tout un ensemble de croyances, des énoncés que l'on pense être vrais.
Chacun
dispose de ses propres croyances, plus ou moins fortes. Horoscope et
voyance s'appuient ainsi sur notre enclin naturel à conforter nos
croyances (c'est le biais de confirmation). C'est aussi le cas quand
nous avons du mal à écouter un homme politique avec lequel nous ne
sommes pas d'accord.
Quand
nos croyance sont très fortes, elles peuvent même avoir un impact
sur notre corps (c'est l'effet placébo).
Certaines
fois pourtant, nos croyances ne sont pas en accord avec d'autres
informations. Notre cerveau doit gérer ces
contradictions, cette dissonance.
Mais
si croire en Dieu relève de l'intuition personnelle et ne peut être
vérifié scientifiquement, certaines de nos croyances peuvent être
soumise à l'épreuve des faits et du savoir, par exemple le nombre
de naissances les jours de pleine lune, la quantité de sucre dans du
citron ou des fraises, le fait de mettre une cuillère dans le goulot
de la bouteille de Champagne pour garder les bulles ou encore la
capacité de trouver de l'eau avec une baguette ou de soigner des brûlures avec des paroles.
dimanche 23 juin 2013
Défisciences - Influençologie
L'expérience de Ash
Le Billet perdu
Expérience de la prison
Test d'association implicite (mesure des stéréotypes)
Le Billet perdu
Expérience de la prison
Test d'association implicite (mesure des stéréotypes)
Parmi
les nombreuses règles que nous apprenons durant notre vie, certaines
concernent notre vie avec les autres. Règles de politesse, heures
des repas, symboles homme-femme sont autant de normes qui régissent
notre quotidien.
Ces
normes sont nécessaires dans un groupe. Elles sont l'expression du
groupe et dépendent donc de la société dans laquelle on vit et qui
nous les transmet. Nous les avons tous appris et nous les acceptons
généralement sans réfléchir. Ne faudrait-il pas de temps en temps
les remettre en question pour se sentir plus libre ?
Les
êtres humains sont des individus sociaux, vivant et interagissant
avec d'autres individus. Nous ne sommes pas seuls et tous nos
raisonnements, nos attitudes, nos comportements tiennent compte de la
présence des autres. Cette influence sociale se retrouve dans de
nombreuses situations : discussions dans un repas de famille, choix
politiques au sein d'un parti, comportement collectif dans un
ascenseur.
Elle
se retrouve bien sur évidemment dans un stade de football. Il a
ainsi été montré que les décisions des arbitres, si ce ne sont
pas des sorciers, peuvent être influencées par les cris des
supporters (16 % de fautes sanctionnées en moins pour l'équipe
locale !).
L'escalade
d'engagement est un processus qui nous pousse à agir en fonction de
nos actes précédents. Nos comportements sont bien sur guidés par
nos opinions et toute l'information dont nous disposons, mais aussi
très fortement par nos actions précédentes, pour le meilleur ou
pour le pire.
On
continue à fumer alors qu'on sait pertinemment que c'est mauvais
pour la santé.
On
s'obstine à partir en week-end malgré de très mauvaises conditions
météo car on ne veut pas perdre l'argent déjà versé à l'hôtel,
argent que l'on a de toute façon dépensé.
Dès
qu'on entre dans sa voiture, on prend la casquette d'automobiliste.
Dès qu'on en sort, on devient piéton. On râle quand on est
contribuable. On se moque des parisiens quand on habite en province.
L'appartenance
à des groupes détermine notre identité sociale. Nous agissons en
fonction de ces catégories, de ces casquettes sociales. On a alors
tendance à défendre les intérêts de son groupe pour avoir le
sentiment d'exister socialement.
Discriminations
envers les femmes, racisme, xénophobie, idées préconçues sur
d'autres pays, les situations ne manquent pas où notre jugement se
fait plus via des stéréotypes que par une réflexion objective.
De
la même manière qu'on considère que toutes les chaises servent à
s'asseoir, on aura tendance à juger une personne, non pour
elle-même, mais en fonction de la catégorie dans laquelle on l'a
mise. Toutes les personnes d'une même catégorie seront considérées
comme ayant les mêmes manières de penser et d'agir.
D'où
stéréotypes et préjugés...
Défisciences - Arithmancie
Derren Brown, le tiercé et le lancer de pièces
Conférence de Dan Gilbert sur le raisonnement (en anglais)
Conférence de Dan Gilbert sur la difficulté de choisir (en anglais)
Expérience de Wason (cartes)
Conférence de Dan Gilbert sur le raisonnement (en anglais)
Conférence de Dan Gilbert sur la difficulté de choisir (en anglais)
Expérience de Wason (cartes)
Nous
sommes toujours troublés par des coïncidences étonnantes ou par
des séries de chances ou de malchances : lancer 10 fois de suite une
pièce et tomber 10 fois sur pile, ou bien gagner 5 fois de suite au
tiercé, ou encore penser à quelqu'un puis le croiser dans la rue.
Toutes
ces coïncidences ne sont-elles pas seulement le fait de l'incapacité
de notre cerveau à raisonner plus largement, au delà de nos propres
perceptions, nos propres expériences et sensations ?
Nous
avons tous un ensemble de règles codées dans notre mémoire qui
permettent d'agir et de raisonner. Mais ces règles sont imparfaites
car fortement liées à notre personnalité. Pour raisonner dans des
situations complexes où le temps et les probabilités interviennent,
il faut faire appel à des règles plus
rigoureuses.
Savez-vous,
par exemple, que la probabilité, dans un groupe de 30 personnes, que
2 personnes aient la même date d'anniversaire est de plus de 70% !
Et de plus de 95% dans un groupe de 50 personnes !
Nous
utilisons donc des règles pour raisonner. Mais notre cerveau étant bien
plus qu'un simple ordinateur, nos règles ne sont pas que pure
logique. Elles dépendent souvent de la situation. Il est par exemple
plus facile de raisonner dans le contexte connu de la boisson
d'alcool que dans celui d'un jeu de cartes.
« Attendre
un peu pour recevoir plus d'argent » est une règle de bon sens
facile à utiliser. Pourtant, elle devient source d'interrogation
selon le moment où elle est appliquée. Elle se mélange alors avec
une autre règle : « tout se suite c'est mieux que plus tard ».
Défisciences - Perceptique
Effet stroop
Illusion auditive du lapin
Illusion auditive des chansons
Cécité attentionnelle
Illusion auditive du lapin
Illusion auditive des chansons
Cécité attentionnelle
Difficile
de s'empêcher de lire un mot quand seule la couleur nous intéresse.
Difficile de voir 3 lapins quand notre oreille nous en annonce 5.
Difficile d'entendre les vraies paroles d'une chanson quand notre œil
nous fait lire autre chose. Nos sens peuvent ainsi se mélanger et
notre cerveau en perdre son latin.
Notre
cerveau traite en parallèle toutes les informations en provenance de
nos sens. Mais les neurones qui s'occupent de décoder la lumière
sur nos yeux, la pression de l'air dans notre oreille, les odeurs
dans notre nez, etc, communiquent entre eux. D'où quelques erreurs
et illusions perceptives...
Mais notre cerveau a aussi la capacité incroyable
de compléter les informations manquantes et d'interpréter celles
qui sont brouillées. Nous pouvons lire des mots à moitié cachés
ou dont les lettres sont mélangés. Nous sommes capable d'identifier des objets perçus dans
n'importe quelle position. De profil, de face, à moitié cachée,
avec quelqu'un assis dessus, une chaise est toujours
une chaise, même si la rétine perçoit des choses différentes. Car
voir ce n'est pas seulement voir, c'est aussi reconnaître grâce au
contenu de notre mémoire.
Pourtant, avec tout ce qu'on voit défiler tous
les jours devant nos yeux, heureusement que notre cerveau ignore
certaines choses, sinon notre tête risquerait de chauffer.
A chaque fois que notre regard fixe un
endroit, l'œil ne perçoit nettement qu'au centre du regard (la
fovéa). Autour, à cause d'une répartition différente des cônes
et des bâtonnets sur notre rétine, nous voyons flou et avec peu de
couleur.
C'est en réalisant une succession de
saccades que le cerveau se charge de construire une vision globale,
avec le risque d'oublier des choses si notre cerveau et notre œil
n'y ont pas apporté attention spécifiquement. On appelle cela la
cécité attentionnelle.
vendredi 17 mai 2013
DEFISCIENCES
Après plusieurs années de cogitation et de mise au point, le spectacle Défisciences est (à peu près) en place et prêt à être joué. Son but : divertir le public mais surtout lui faire découvrir quelques uns des secrets des travaux de psychologie cognitive et sociale, secrets qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de notre pensée et de développer son esprit critique.
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